« Une programmation volontaire et affirmée » pour Elisabeth Rabouin, conseillère municipale déléguée aux Traditions, à la Culture et aux Festivités. « Nous voulons permettre à toutes les cultures de trouver leur place à Saint-Étienne du Grès. Proposer un opéra, est un grand défi pour nous, mais Carmen dans notre commune a du sens. C’est l’un des opéras les plus joués au monde et des airs que tous ont en tête ! »
Une version condensée, puisque de 4h, elle passe à un peu plus de 1h45 tout en restant fidèle à l’œuvre, une voix off racontant l’histoire entre les différents plateaux. Cet « opéra de poche » résume bien le projet de l’association de « proposer à un public non-averti un accès à un ouvrage complexe, de proposer la première marche pour rendre la culture accessible à tous » souligne Cécilia Arbel, soprano et artiste référente des « Enfants de Mnémosyne ».
Autre particularité de cette représentation, elle sera donnée en extérieur, sur la place Jean Galeron, devant le mur de l’église. « Nous ne serons pas sonorisés, fait remarquer l’artiste lyrique. Il faut pour nos voix, un mur pour qu’elles puissent prendre toute leur ampleur. » A la fois une nécessité acoustique, mais aussi esthétique !
Pour des raisons pratiques, les chœurs ont été supprimés sauf La garde montante. Pour pouvoir la proposer, Cécilia Arbel a noué un partenariat avec l’école de Saint-Étienne du Grès. Dès la rentrée, la soprano va enseigner ce célèbre air aux élèves en cours moyen pour qu’ils puissent monter sur scène aux côtés des chanteurs lyriques, .
Dans l’esprit des opéra-comique du XIXème siècle, ce sera une représentation simple, populaire, conviviale où, lors de l’entracte, il sera possible de se restaurer avec, par exemple, un repas tiré du sac.
